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Septembre 2005, Nov 2006, Nov 2007, ... à Chicago, Milwaukee, San Francisco... quelques impressions et photos.

Plus bas dans la page, vous trouverez aussi un petit guide touristique de Milwaukee et ses environs, parce que ne demandez pas au guide du routard ou autres. Ils vous diront qu'il n'y a rien à faire. Ou plutôt il ne vous diront rien. Et ils ont un peu raison ... mais bon en cherchant bien, on trouve.

Novembre 2007 : Et me revoilà à Chicago pour la 6ème fois au moins.
Voyage aller un peu cauchemardesque dans les nombreuses longues files d'attente, de douanes, vérifications, immigration... Et ma valise n'est pas arrivée :(
C'est parti pour de longues promenades dont je raffole dans Chicago. Avec le froid, les couleurs ont disparu mais la ville reste belle. C'est une toute autre athmosphère.
Il fait froid, très froid. Samedi, il neige. En 10 minutes, la neige à 10cm d'épaisseur. Surprenant !
Il est encore plus agréable de se retrouver au chaud dans un club de Jazz. Cette fois au centre ville.



Novembre 2005 : Et me revoilà à Chicago pour la 5ème fois au moins. Mais pour la première fois en hiver.
Nous tombons pile sur la Saint Nicolas largement feté ici. Le Père Noël s'est même octroyé un wagon du métro
Le vent souffle et nous glace les mains. Nous ne pouvons pas rester longtemps dehors. La ville, les arbres sont illuminés de plein feux. Le park Millenium s'est installé. Un énorme haricot en glace polie reflete magnifiquement les immeubles et les arbres alentours. Un espace de spectacle a été rajouté, extérieur cependant, nous n'en profiterons sans doute pas.



Chicago et Milwaukee
Septembre 2005 : un petit retour aux US, pour 2 semaines de boulot près de Milwaukee et puis ... 1 semaine de vacances à San Francisco.
Dernier passage il y a 6 ans. J'ai hâte de revoir ce pays pour lequel j'apprécie l'espace...
A l'arrivée
11 septembre 2005 - 15h, me voilà repartie pour Milwaukee via TCHICAGO. Non je n'ai pas peur de voyager à cette date là, au contraire. C'est surement une des dates les plus sures en ce moment. 9h de vol, 7h de décalage. Pour éviter la fatigue du jet lag, il faut se fatiguer avant le départ. Donc les nuits précédentes, se coucher progressivement de plus en plus tard jusqu'à 2h du mat. Dans l'avion faire une bonne sieste après le repas et ça devrait être tout bon. En tout cas pour moi ça a bien marché.
Milwaukee (ou appelé par les petits rigolos Milkyway) ça vous dit rien ? Mais si, pensez à Fonzy dans "Happy days". ou bien "Sur la route de Madison". Cette fameuse route part de MKE. Et ceux qui aiment la bière, vous avez peut-être déjà bu de la Red Dog ? Et puis c'est le pays de la Harley Davidson !! Evidemment que ne le disais-je pas plus tôt.
Première impression : les petits boulots. En sortant de l'avion, plein de gens pour vous dire au revoir, ils sont au moins une bonne quinzaine, vérifient-ils que nous sortons bien de l'avion ? Puis, cette femme au bout de la file d'attente pour la douane, qui nous positionne devant le bon douanier. "Next : 57, next go to 64, step behind the red line, rreee" ("ou je mords" semble-t-elle dire), "Next 32, did you fill the bottom part ?, next 43," ..." je dois dire que ça marche assez bien. Et encore celui du tapis roulant qui dispose les valises pour qu'elles se présentent avec une poignée sur le dessus et les unes après les autres. Ah tiens ! il laisse un amas se former là. Il doit avoir un sacré mal de dos!. Ou bien encore, pour le dernier check avec les valises avant de sortir de l'aéroport qui vérifie qu'on a bien en main les papiers adéquates et qui crient sur ceux qui essayent de gruger la queue. Go to the Line ! Et au centre de formation, ce type qui est là juste pour indiquer que le sol est glissant les jours de pluie (et non il n'est pas là pour renseigner pour autre chose). Les jours de beau temps, il nous dit juste bonjour.
Aéroport O-Hare avec 1/2heure d'avance. Ce nom me rappelle Lucky Luke. J'espère que je vais pas me trouver entre 2 tirs de familles ennemis. Bon ça y est, je suis fichée aux US. Index de la main gauche, de la main droite, pouce du pied droit, bout du nez, photo (il ne m'a même pas laissé regarder si elle était réussie la photo, non mais!). "Why do you go there ?" "euh ben euh ben qu'est ce que je dois dire ?" je m'essaye à un "je vais travailler" (ce qui est déjà écrit sur la fiche remplie dans l'avion). c'est la bonne réponse ? ouf oui ça à l'air de lui convenir. Bon avec tout ça j'ai intérêt à bien me tenir maintenant. Je n'irai pas dans une bibliothèque emprunter des livres terroristes.
Je pars récuperer la voiture de loc. C'est génial, avec la carte de fidélité, j'apparais sur la liste du chauffeur de la navette qui me dépose DEVANT la voiture. Clé sur le contact, coffre ouvert ! Y'a plus qu'à charger et c'est parti. Mon pied gauche trifouille mais ne trouve rien. Ah mais c'est tout automatique. Alors on passe la D pour Départ. Et à quoi sert 1 et 2 ? bon je regarderai dans la doc plus tard. J'ai pas vraiment préparé mon parcours et heureusement rien à changé. La route est la même. ouf. Mais zut j'ai oublié de faire le plein de sous. Et sur l'autoroute de Milwaukee y'a des péages et si je me souviens bien ça n'accepte pas les cartes. Ca c'est un coup à se faire pincer. Hiiiii, j'attrape la première sortie avant le péage, juste à temps.
En recherche d'un distributeur. J'ai de la chance, y'a un petit centre commerciale pas loin. "A cash point, please ?". "A what ? " me répond-il. "You know to get money ?". "Ah an éitïèmme machine, yes further 1 mile away". "Thanks". donc c'est pas "cash point" mais ATM. Et 1 mile ça fait combien déjà ? Bon on verra bien. Effectivement y'a un distributeur et en plus drive-in. Génial, pas besoin de sortir de la voiture. Sauf que moi évidemment je ne me suis pas garée assez près alors il faut que je fasse une super gymnastique pour atteindre la fameuse machine.
Et me voilà de nouveau sur l'autoroute plein nord. Vitesse limite 65 m/h. J'espère que je vais pas m'endormir. J'ai mis l'option "cruise". Je suis la seule à rouler à cette vitesse là (je précise : je suis la plus lente. Même les camions me doublent). Mais je vais pas me laisser impressionner. A mon précédent passage, je m'étais fait prendre et the ticket is salted. Je retrouve avec plaisir l'espace. Larges voies d'autoroute, larges rues, grands parkings (mot qui d'ailleurs n'existe pas ici), grandes chambres d'hôtel, king size lits. Super large. Encore un coup que la voiture me fait : je suis arrivée à destination, je suis garée et prête à quitter la voiture. Mais impossible de sortir la clé du contact. Je m'excite pendant bien pendant 15 minutes et me décide à aller demander au gardien. Ca me rappelle la scène de la pub pour SFR en ce moment. Je me montre le minimum et j'espère ne rencontrer personne que je connais. "euh, please, can you tell me how to take out the key ?" Tiens il ne m'a pas entendu. "What ?" Bon ok ok, c'est encore un coup de l'automatique. Pour pouvoir retirer la clé, il faut passer en position "P". Ca je m'en souviendrai. j'avais vraiment pas l'air bête. Déjà que j'ai cherché pendant 1/2 heure comment on arrêtait les essuis-glaces... en fait c'était comme chez nous, héhé. Mais tiens j'aurai du louer une moto plutôt qu'une voiture. Dans l'Illinois et le Wisconsin, le casque n'est pas obligatoire. C'est le paradis des harley-davidsoner (vu qu'elles sont fabriquées dans la région et qu'elles courrent les rues).
Durant la semaine...
Je m'installe dans mes appartement de Waukesha (banlieue de Milkyway) ... ou presque. Pas de mini bar ici mais accès internet, king size bed (j'ai pas l'habitude alors je n'en utilise qu'un tout petit bout), sdb plus grande que chez moi, coin salon, télé... Tiens en parlant de télé, j'ai horreur de la regarder ici car y'a des pubs toutes les 10 minutes. J'avais choisi lors de ma réservation le cadeau d'accueil : cookie of course. Ils les font trop bien ici. Alors j'ai 2 cookies qui m'attendent. Huuuummm ! Et puis je sais que tous les matins, le journal me sera déposé devant ma porte à 6h30. Le journal est énorme et 1 journal pourrait bien m'occuper pendant 3 semaines.
Les 2 premiers jours il a fait humide. Et troisième soir, un vent terrible se lève. Les arbres dehors font plus de bruit que le prof à l'intérieur. Certains de mes collègues baissent la tête. Vu les histoires de la nouvelles Orleans, effectivement ça fait peur (interessant de regarder sur "http://www.ssd.noaa.gov/PS/TROP/DATA/RT/float-vis-loop.html" le déplacement de Rita, dernier cyclone en action sur le golf du mexique). Mon voisin me dit en murmurant : "I hope it will rain". Et puis quelques minutes plus tard, il se met à pleuvoir. La tornade n'arrivera donc pas. Ouf. Le lendemain grand beau temps, pas une brise, pas un nuage à l'horizon. Et puis le lendemain, pluie et froid. Puis encore grand beau temps. Un matin ça sentait même la neige. Y'a rien à dire c'est l'automne. Mais les arbres ne font pas encore leur été indien. Je vais sans doute rater cet événement à une semaine près.
Brel a-t-il adapté sa chanson "Ce plat pays" ? d'une chanson venant d'ici. C'est tout plat, really boring.
Pendant la formation - des sucreries à manger à longueur de temps. Pendant les pauses, je reste rivée à ma table. Non et non je ne sortirai pas de la salle pour allez manger des cochonneries. On peut recommencer siouplait ?. C'est un bon test de volonté ce truc. Y'a des stands partout, avec des cacahouètes enrobées au chocolat, des chips, des mini barres genre Mars, encore d'autres noix diverses....
Reflexion sur la route : Un feu rouge clignotant ? qu'est ce que je dois faire ? aïlle aïlle. bon allez je passe? J'espère que je ne vais pas me faire arrêter. Ouf ! je suis passé, pas de voiture de police qui me poursuit tout feu hurlant. Mais ça veut rien dire. Il faudra que je me renseigne. Plus d'essence dans le réservoir. J'ai pas fait attention quand le voyant s'est allumé. Vite je sors de l'autoroute. Ouf en voilà une pas trop loin. En fait y'en a partout des stations essences (et on dit "gas station"). Je mets ma carte visa, je commence à remplir et là, oh ! surprise !, la télé se met en marche. J'ai les news en direct sur l'écran de la pompe !!! Mais voilà que après être sortie de l'autoroute je ne retrouve plus comment reprendre l'autoroute. Je tourne et retourne, fais demi-tour, m'arrête sur le côté, sors la maigre carte que j'ai, demande au rare passant (il est tard le soir et c'est un peu la campagne). Je prends une route et là voilà qu'une voiture de police roule à côté de moi et me fait des signes. "I'm completly lost" je leur cris par la fenêtre ouverte tout en roulant. "I need to catch the motorway 894 West". "Ok follow me". Ouf, il sort son micro et dit des choses que je n'entends pas mais apparemment je m'étais fait repérée à trainer dans les rues comme ça. En fait y'a des flics partout sans qu'on s'en rende compte.
Un diner italien grâce à un certain nombre de mes ex-collègues italiens. La cantine à 18h30 ils n'y arrivent pas. C'est trop tôt, c'est pas très bon (bien que des efforts soient fait), y'a pas de pâtes, ... Alors soirée très animée avec Andrea d'Ancona, Luigi le venitien, Maki le bolognais, Antonio le sicilien, Marco le florentin et Franco. Imaginez les accents tous différents ! Ils ont fait eux même les courses, la cuisine et en sont très fiers. Franco qui a fait les pâtes m'avoue même que chez lui il ne cuisine JA-MAIS. J'ai essayé de lui demander l'email de sa femme pour la prévenir de passer la main dans le coin cuisine, mais il a refusé :). Bruyants, gais, bavards,... assez mythique ce genre de soirées.
Une journée à Chicago
En fait je connais assez bien par mes précédents séjours. C'est le paradis des architectes à grande échelle. Chaque immeuble est en verre, verre vert, verre noir, verre rouge, ... sauf la prison qui est en béton. J'aime les reflets des immeubles dans leur voisins. Et puis ce canal qui prend sa source dans le lac Michigan et qui se rejete dans ce même lac. Grâce au maire de Chicago, qui a imposé pour un budget de construction de plus de tant, un pourcentage de lors de X% pour l'art (ok les chiffres ne sont pas hyper précis mais bon tant pis), la ville a ce plus artitisque, dans les rues, enormes sculptures de Dubuffet, Picasso, .... Donc 5 heures de promenade au pied de ces grands immeubles, puis jusqu'à la fontaine au sud puis le long de la mer, euh ! non le non du lac. VILLE A VOIR ABSOLUMENT !
Samedi journée à l'américaine
Petit-déj. cette fois-ci pas à l'hôtel, mais à Perkins. Chaine de restau qui proposent aussi les petits déjeuners. Je dois choisir entre les différents types de cuisson d'oeuf : sunny set-up, flipped over once, over medium, over hard, basted (poshed) ou bien scrambled. Ensuite il faut choisir le bacon, les saucisses, les patates, ... et je finis par les fameux pan-cakes au sirop d'érable (maple sirup, siroppo d'acero).
Puis départ pour Gurnee Mills. Grand mall de outlet (je traduis : galérie commerciale de magazins de sortie d'usine). Les prix sont incroyablement bas pour les vêtements. Il a fallu que j'étudie les pièces aujourd'hui pour payer. Alors 1 dime = 10cents. Et cette pièce est plus petite que la pièce de 5cents !! c'est malin.
Quelques dollars en moins plus tard, on traverse l'autoroute pour aller à Six Flags (voir http://www.sixflags.com/parks/greatamerica/). Chaine de fêtes forraines genre EuroDisney mais plus axée sur les tours que sur le décors. Je suis une grande fan de tout ce qui tourne et retourne. Mais là ils se surpassent. Entre le "vertical velocity" (50secondes), "batman", "superman", ... j'ai eu vraiment peur (pour de rire). On y mange, on se fait un bain de soleil dans le parc. Et on se baigne, enfin presque, au Splash water falls.
Après être bien fatigués (8h de files d'attente et 4min30 (slt) de monter d'adrénaline), nous reprenons la route pour Milwaukee. il faut choisir le restau du soir. Y'a le choix. Américain, italien, mexican, allemand, ....Mais ce qui est sur c'est qu'il faut manger des "Ribs", boire de la berry Wein beer (c'est la saison) et finir avec un pumpkin pie (c'est aussi la saison). Le pumpkin pie c'est un truc qui vu de l'extérieur est un peu ragoutant. Tout orange, tout mou et ça donne pas très envie. Et puis quand on l'essaye et bien ... c'est pareil :)
Vendredi 23 - départ pour San Francisco
A moi San Francisco. Me voilà dans l'avion, je quitte Chicago. Bien que l'avion est annoncé à l'heure, qu'on embarque à l'heure, on va avoir du mal à quitter Chicago car on va rester une heure entière sur la piste de décollage, mais on finit par décoller, heureusement car la tension commençait à monter, les fronts à suinter et les yeux à baisser. Mon voisin est à demi-descendant des sioux et connaît très bien son pays. Il a beaucoup voyager ainsi qu'en Europe. Alors qu'on passe au-dessus d'un désert rouge à l'infini avec lacs de sel, tous blancs (hé ! oui, on est aux environs de Salt Lake city), il me raconte qu'il a fait plusieurs fois la traversée d'Est en Ouest ou inversement des US en voiture. Il sait bien raconter et j'ai maintenant vraiment envie de le faire aussi. Plusieurs trajets possibles. Tous intéressants et par le Nord particulièrement, me dit-il, pour passer dans les réserves indiennes. En discutant avec lui, je reçois ma première déception sur San Francisco : pas de faille à voir au centre ville. J'étais persuadée qu'au moins une faille (fault line) se trouvait dans les environs. Je voulais absolument voir ce phénomène géologique. Bon tant pis, c'est de ma faute, il fallait que je me renseigne mieux.

San Francisco
Premier contact
Hélène est là. Je suis bien contente de la revoir. Et de suite elle m'emmène faire mon premier tour en voiture, de nuit de SF, de ses collines (bonjour les démarrages en côte) et ses maisons victoriennes. A voir ces maisons, me vient tout de suite cette fameuse chanson de Maxime le Forestier. "C'est une maison bleue, Adossée à la colline, On y vient à pied, On ne frappe pas, Ceux qui vivent là, ont jeté la clé". LN habite en haut de la 24th, une des rues les plus pentues de SF. Donc vue splendide sur la baie. La 24th est une rue très animée le jour comme le soir. On en profite pour dîner au meilleur restau japonais qu'elle connaisse sur la 24ième. Les sushi sont absolument fins et délicieux et c'est vrai que je n'en ai jamais mangé de meilleurs. Il fait très froid la nuit. Je me couvre d'une couette doublée, 2 couvertures polaires et un sac de couchage et je pense que j'en oublie. Bon évidemment au milieu de la nuit je me réveille en nage. Mais c'est si bon de s'endormir sous de lourdes couches de couvertures.
Samedi
On devait partir pour le week-end faire un trip au Lac Tahoe. Mais la météo annonce du mauvais temps au-dessus du lac. Il vaut mieux rester à SF ou il fait un grand ciel bleu. Donc direction Pier 39 - Fisherman's warf. Petite partie du port touristique avec des quais tout en bois pour faire des promenades et manger les produits de la mer évidemment à un prix exorbitant vu la qualité. Sur le pier 39, a élu une colonie de phoques. Oups ! non, qu'est-ce que je dis ?, pas élu domicile, j'ai mal appris ma leçon sur les panneaux : ils sont là juste pour prendre le soleil, pour éviter les requins qui ne s'aventurent pas jusqu'ici car l'eau n'est pas assez salée dans la baie et pour attirer les touristes - enfin ceci n'était pas marqué sur les panneaux mais je suis sure qu'ils le font exprès, ces phoques exhibitionnistes :). Ah ! comme j'aimerai être phoque sur le pier 39. Ils sont étendus de tout leur gras à ne rien faire. De temps en temps, un petit excité qui plonge et qui essaye de remonter sur les barges en essayant de faire tomber tous les autres. Avec Anna, on attend avec impatience de voir s'ils vont tous rouler dans l'eau. Ca serait rigolo, hé !. La barge penche, penche et penche encore plus. Tous les phoques glissent, glissent petit à petit de plus en plus. Y'en a un maintenant qui a la tête dans l'eau mais il ne peut plus reculer, gêné par ses copains qui sont collés à lui. L'équilibre est vraiment précaire, la barge clissante penche encore et ... et ... et, celui avec la tête dans l'eau finit par tomber complètement... ce qui rétablit la barge.
"C'est une maison bleue, Adossée à la colline, On y vient à pied, On ne frappe pas, Ceux qui vivent là, ont jeté la clé, lalalalalalalalaaaaaaa"
Assez rigolé, nous sommes là pour prendre une navette pour Sausalito. Y'avait plus de place pour Alcatraz mais on verra la fameuse prison en passant. Sur le chemin, au loin le majestueux Golden Gate, sépare la baie du Pacifique. Les voiliers s'amusent à ses pieds. Ils sont tout penchés par le vent (pas les pieds du pont mais les voiliers je vous rassure). Sausalito est un joli petit village, sur une colline - évidemment. Le long de l'eau les maisons sont carrément construites sur l'eau. On visite un chantier de maison en construction. Aujourd'hui elle n'a que son squelette, tout en bois. C'est magnifique. le sol, les murs et parois, les plafonds, la terrasse, le toit, tout, tout est en bois. On comprend pourquoi il est important de ne pas se garer le long des bornes incendies. Sur le retour, je vérifie les conseils que chacun m'avait donné avant de partir pour les US. Tiens c'est marrant un de mes collègues m'avait justement absolument recommandé d'aller à Sausalito. Et bien voilà qui sera fait (qu'il, qu'y ?).
Retour à travers les rues de nouveau. LN et Anna connaissent par coeur toute la ville et à chaque fois me montrent des rues différentes, des maisons différentes. Victoriennes, Edouardiennes,... C'est beau, c'est coloré. Tiens, un attroupement de touristes. Nous sommes en haut de la rue Bombart. Ah bon ! y'a une rue la ? Elle est tellement pentue que je serai passée à côté sans l'apercevoir. La rue serpente au milieu des fleurs, face à la baie. Magnifique. Les panneaux de route sont rigolos et explicites. Enfants en vue ? Le panneau représente une balançoire avec 2 enfants. Une forte colline ? sur le panneau est écrit HILL....Code de la route simplifié : ronds et triangles. Pas de losange. Ah si un losange avec une biche sur fond orange.
On finit la journée par des courses dans une épicerie. Si si, je tiens à vous le dire car elle est assez typique. Imaginez un peu : un magasin à peu près carré, très haut de plafond. Les murs sont couverts de conserves de toutes les couleurs, jusqu'à hauteur d'hommes. Au-dessus : de grandes fresques de plages, villages et mers. Ca fait penser à la Grèce (où je n'ai encore jamais mis les pieds). Au centre des stands recouverts de fruits et légumes aussi bigarrés. Et connus pour être de très bonne qualité. L'odeur est fraîche et sucrée. Les tenanciers sont colorés aussi. Bref un mythe. Et après ? On part se coucher sous les dizaines de couvertures après avoir passé la journée en T-shirt !!!
Dimanche
On commence la journée par aller prendre un pot avec des amis au fameux Star Buck Coffee. Ca grouille de monde. En plus de choisir dans une liste extraordinaire de café, chocolat ou thé, on peut s'acheter l'équipement de pic-nique. Certaines personnes se sont installées là pour lire leur journal ou leur livre préféré. D'autres sont en famille (comme nous hé), ... finalement c'est un peu l'ambiance de nos cafés français sans le vin et la bière.
Après ce petit déjeuner (en fait c'est même le deuxième), nous partons pour visiter des "Open houses". Géniale idée : le dimanche après-midi les maisons en vente s'ouvrent pour qu'on puisse les visiter en quartier libre. Ou bien les propriétaires y habitent encore et tout est rangé dans les placards, ou bien ils sont déjà partis avec tous leur meubles et la maison est vide ou réaménager par une agence. Donc LN et moi sommes parties en chasse de ces panneaux au coin des rues qui nous flèchent le chemins. Une première, ré-aménagée ultra moderne. 2 étages, jardins, cuisine à l'étage, ah ! ça c'est pas terrible. 2ième maison, énorme. Sur un flanc de colline. De l'extérieur, on croit qu'on va visiter une petite casbute pêcheur. 1 étage 1/2, recouverte de bois bleu. Et puis de surprise en surprise on monte et on redescend le long de la colline pour visiter jusqu'à 5 étages. Le prix ? Je vous en parle même pas. et encore 3 autres comme ça pour comprendre rapidement qu'il faut rester sportif pour descendre et monter tous ces escaliers. Mais c'est tout à l'image de la ville elle-même avec ses rues en pente et repente.
"C'est une maison bleue, Adossée à la colline, On y vient à pied, On ne frappe pas, Ceux qui vivent là, ont jeté la clé, lalalalalalalalaaaaaaa"
Suite du dimanche: la campagne. Il faut moins de 30 minutes pour y être. Un bon point pour cette ville. On passe le Bay bridge, moins connu que le Golden gate et pourtant plus long. De l'autre côté, d'autres villes mais aussi collines, prés, forêts, lacs. Petit tour à pied sur Bear Creek tail. Si j'ai bien compris, il faut d'abord demander l'autorisation sur le web pour y aller. La lumière de fin d'après midi est superbe sur les roseaux le long du lac. Là l'eau est bien tentante mais c'est baignade interdite. Alors... on se laisse tenter. Juste histoire de gouter. Retour le long des lamas et moutons.
Et enfin cette longue journée se finit sur la Solano avenue au café Raj pour manger la meilleure cuisine indienne du coin. On a de la chance, dans 2 semaines une des filles de la maison se marrie en inde et toute la maisonnée y va donc le restaurant sera fermé pour fête. Puis retour sous les couettes de la Grand view Avenue.
Lundi
C'est super, LN a pris sa journée pour rester avec moi. On se lève tôt pour amener Anna à l'école. Hier on a été vers l'est, vers la campagne, aujourd'hui on va vers l'ouest. L'ouest, c'est l'atlantique. Euh non ! l'atlantique c'est l'ouest de la France, ici c'est le Pacifique. Je suis perdue dans me repère. Je n'ai encore jamais vu le Pacifique. Je veux voir ses vagues. On parcours - en voiture - donc la ville vers l'ouest, on traverse le grand parc Presidio et puis descente vertigineuse sur Baker Beach. Cette plage est surmontée au sud de falaises avec quelques maisons. On dirait un village anglais de bord de mer. Mais c'est encore SF. Plein ouest, le fameux océan. Et l'infini vers l'ouest. Waaaaouuuuh. Ca me fait quelque chose. Et au nord de la plage, vu sur le Golden Gate, majestueux. La vue est magnifique. Malgré les nuages il a l'air d'étre le plus fort, contre les éléments naturels. Il domine. Il tire les 2 bouts de terre entre eux. Essayons de le rejoindre à pied.
"C'est une maison bleue, Adossée à la colline, On y vient à pied, On ne frappe pas, Ceux qui vivent là, ont jeté la clé, lalalalalalalalaaaaaaa"
On rencontre, un cameraman, un preneur de son, un script, un acteur qui marche le long de la plage. Ils sont en train de filmer pour une nouvelle série anglaise... le temps qui passe. Pfouf, un peu de philosophie dans une série. Ca va être dur dur pour les anglais.
On rencontre un pécheur avec ses 2 lignes profondément planté dans le sable. On passe dessous. Ca mord ?
On rencontre, après avoir passer une série de rochers, un nudiste. On passe discrètement derrière. Lui médite devant l'horizon, on ne va pas le déranger plus que ça. On passe une 2ième série de rochers pour aller de plage en plage. Mais le nudiste s'avère être un exhibitionniste et avec son truc qui pend, il nous suit. Il nous colle. Alors demi-tour. De toute façon la mer monte alors il ne veut mieux pas s'aventurer trop sur ces bouts de plages ou on risquerait de rester bloquées. En fait ce n'est pas vrai, il nous explique gentiment que la mer descend et que c'est le bon moment. Qu'il peut nous accompagner si on veut. Mais non, on ne veut pas, merci on est grande et lui il continue à nous suivre. Alors demi-tour, on sort une excuse bidon comme quoi on a d'autres choses à voir et donc on laisse notre gentil-nudiste-exhibitionniste et notre route vers le Golden gate pour repartir vers le sud. On monte dans le village pour attraper El camino del mare dans Lincoln Park, qui longe les falaises dans la forêt. Superbe promenade au milieu des pins. 2 heures plus tard, on atteint le point le plus à l'ouest de SF. Vue sur l'infini et au sud sur LA plage OCEAN BEACH, sable blanc, longue à perte de vue. Quelques surfers en combi s'essaye sur les vagues.
On repart par la Balboa street. Ici les rues sont toutes bien rangées et perpendiculaire, contrairement aux quartiers de l'est. On croisent de nouveaux la 24ième mais cette fois-ci c'est la 24ième AVENUE. Donc à l'ouest les XXième AVENUES et à l'est les XXième STREETS. Détails important et à ne pas oublier de spécifier au taxi quand on vient à SF. En plus de ça, les rues horizontales sont classées par ordre alphabétique !! Est et Ouest sont vraiment 2 mondes différents. On continue sur la Balboa. Boutique pour pêcheur un peu ambiance superette de l'autre jour. Un amas de choses, trucs, objects au plafond, sur le sol, au milieu, ... Puis déjeuner dans une autre adresse d'LN : "le simple plaisure". Ambiance amérique profonde. Le barman avec son chapeau carré, des photos partout sur les murs en bois, des grandes tables en bois sans organisation, des supers desserts américains sous les cloches à fromages. C'est la sortie de lycée. Des ados (de types chinois ou africain principalement) et des profs viennent acheter leur sandwiches mais ne restent pas. Vont-ils manger sur la plage ensuite ?.
On a commencé par la nature alors cette après midi, on continue sur le même thème : Botanic Garden. Plantes de toutes sortes, parties de rigolade avec les arrosage automatiques qui veulent nous mouiller, promenades à la japonaise, à l'anglaise, à la française, ... Très beau. Puis une autre adresse d'LN : on va prendre un café au "Canvas", à la sortie du jardin. Tous les sièges, fauteuils défoncés, siéges de bars, chaises, sont pris par des étudiants avec ordinateurs sur les genoux. L'ambiance est hyper sérieuse comme dans une bibliothèque mais la musique est à fond. On trouve un coin autour du bar. Et on doit commander parmi de multiples coktails de fruits extraordinaires et de cookies. Hummm c'est bon. Sur tous les murs, une expo d'art moderne de différents artistes inconnus. Certains sont très très spéciaux, d'autres très intéressants, d'autres très beaux, ...
Dernier arrêt avant le retour : Page Street, la rue des hippies, avec des boutiques nostalgiques du bon vieux temps. On peut fouiller dans ces dédales de vêtements des années 60.
Sur le retour, on croise des hopitaux en grève et une manifestation contre Bush et d'autres maisons colorées, d'autres rues qui ressemblent à celles qu'on a déjà vues mais sans leur ressembler.
Mardi
Graaaaaaaaasse mat'. Je me lève pour prendre le petit déjeuner avec LN et Anna mais je les laisse partir à l'école. Et moi, bonheur suprème, je me RE-couche. Je passe cette grasse mat' avec Poly, l'oiseau de la maison sur l'épaule. Indépendant mais sociable. Un extraverti en fait. Lui qui, en temps normal, crit pour chanter des petits cris aigus, ce matin, se met à siffler des airs de classique. Je vérifie même si ce n'est pas quelqu'un qui passe dehors tellement ses sifflements sont humains. Direction Musée d'art moderne. Pour partir je n'ose pas prendre à pied la 24ième qui descend trop (en hivers ça doit être sympa de la descendre à ski, c'est une vraie piste).
J'attends le bus pour me déposer au tramway. Mon premier tramway franciscain. Ce n'est pas le cable car. Le tramway descend sous terre pour devenir métro. C'est bizarre cette transformation, je ne m'y attendais pas. Les stations sont immenses, modernes et propres.
Sortie "Montgomery Street", en plein quartiers des finances. Et là je ne me retrouve plus. Mais où sont passées les petites maisons colorées sur leur collines ? Le quartier est plat, avec plein de hauts immeubles, boutiques, d'hommes/femmes d'affaire et leur malettes. Mais les rues sont larges et la circulation pas trop touffues donc pas trop de sensation d'écrasement comme à New York. Les cafés sont très chics et les sandwiches très chers.
Direction le musée. 4h de visite, Klee et tous les grands mordernes connus plus des moins connus. Oui j'aime bien l'art moderne, je trouve ça rigolo. Et puis visite du "Center of the Art", quartier dans le quartier, avec rues/places piétonnes, terrasses, sculptures, galéries d'exposition, commerciale, d'autres musées... (pour vous donner une idée, voir La Défense).
J'ai une demi-heure pour rejoindre Anna à 10 blocs de là. Une petite marche sous ce beau soleil. 4thième street. toc, tac, toc, tac, toc, tac (ça c'est mes pas, en fait il ne font pas de bruit car je suis en tennis, mais je sais pas ecrire le pas en silence). 6 minutes et me voilà sur la 6ième street. Toc, tac, toc, tac, "C'est une maison bleue, Adossée à la colline, On y vient à pied, On ne frappe pas, Ceux qui vivent là, ont jeté la clé, lalalalalalalalaaaaaaa", toc, tac, ... 6 minutes de plus et me voilà sur la 7ième. Maaaaiiiis c'est que je vais être en retard au rendez-vous, moi ! 6 minutes par bloc. Allez je vais attraper le bus. Je l'attends sur la mission. Plein de clochards à cet endroit. La rue ne parait pas aussi bien famée qu'au niveau de la 24ième. Dans le bus, je demande ou je dois descendre. "Stop Venice", me répond-on. Mais pourquoi il me parle de Venice. Je ne le trouve pas sur la carte. Encore un little venice comme y'en a partout dans le monde ? Ah non c'est Van Ness. Ah ! et tiens justement SF n'a pas de quartier "petite Venise".
Je rejoins donc Anna qui me donnent ses trucs du quartier. Soirée devant les filles Gilmore. Feuilleton américain pas sorti en France. Grand-mère, mère et fille s'arrachent les cheveux..
Mercredi
De nouveau grasse mat' avec Poly. Puis zig-zag toute la journée dans les rues du quartiers de la 24ième et Mission. Il fait bon flâner. Dommage je n'ai pas pris mes crayons de couleurs pour dessiner. J'aurai bien voulu faire un de mes dessins (horribles) mais qui me permettent de m'arreter et d'observer. La mission est un des nombreux centres-villes de San Francisco. Et le plus cosmopolite. Ex-Quartier (ou toujours d'ailleurs) mexicano. Une touche européenne, une touche d'humanité : un peu de désordre dans ces boutiques et restau en vrac le long de la rue, des voitures un peu mal garées, des cafés pas neufs, ...

Petit tour sur Google Earth. Pour ceux qui ne connaissent pas encore, alors faire un tour c'est vraiment rigolo. A installer en 2 minutes par la page google, puis "google earth". Tapez "San Francisco, US" ou bien "Paris, France" et regardez la terre tourner pour vous mettre au dessus du point demandé, puis rapprochez vous, descendez, tournez, .... Allez voir la Tour Eiffel, Le Mont Blanc, L'annpurna, le Sahara, ... Bon je m'égare. Grâce à Google Earth, donc, je peux voir San Francisco comme on ne peut pas le voir en s'y promenant. Chacun de ces fameux blocs de 100mètres entourent des jardins. Chaque maison a le sien. Partout. Encore quelques choses qui fait qu'il doit faire bon vivre à San Francisco.
Jeudi
Allez aujourd'hui je me lance à fond dans la piste de ski (le haut de la 24ième street). Et j'arrive sans douleur, mais de nouveau après quelques zig-zag, jusqu'à la rue Balmy - la révolutionnaire. Des scènes de révolution, de messages humanitaires, ... des freques sur tous les murs, colorées, vives. Des messages d'espoir, de tristesse,...
Puis je rejoins LN. Cette fois-ci on part vers le quartier Haight. Encore un autre centre ville. Haight street, Waller street, Delmar street, Downey, ..Magnifiques maisons, très chics, énormes,... On monte une rue et là : la fameuse maison bleue de Maxime ! Quelle émotion ! "C'est une maison bleue, Adossée à la colline, On y vient à pied, On ne frappe pas, Ceux qui vivent là, ont jeté la clé, lalalalalalalalaaaaaaa". Je la voyais plutôt toute seule sur sa colline. Non elle est coincée entre 2 autres maisons, roses et vertes, je crois me rappeler. Ca n'enlève rien de son charme. Aille je ne me rappelle plus du nom de la rue. La surprise a fait que je ne rappelle plus !!
Puis direction les Sisters. Les 6 maisons les plus fotographiées de San Francisco car 6 maisons de style vraiment anglais, colorées avec vue sur tout SF et la baie. Puis direction, en voiture je précise car ça monte et ça descend trop, des "stairways" au dessus du parc Corona Heights. Escaliers vertigineux, qui descendent à pics sur San Francisco. Certaines maisons ne sont accessibles que par là (en tout cas il me semble). Avis aux sportifs. Et des maisons, et des maisons et encore des maisons. Je ne me lasse pas. Et puis j'ai la meilleure des guides qui m'explique tout!!
Vendredi
Dernière grasse mat' avec Poly pour ce dernier jour complet à SF. Ce matin je monte sur le point le plus haut de SF : twin Peaks - 922 ft, 281 m. Escaliers, rues, escaliers, rues qui montent, ... Pfouf ! Je suis crevée. Mais ca vaut le coup pour la vue. Je redescend et je fais une petite sieste.
Redescente dans le quartier de l'école en bas de Hayes. Beaucoup de Cab, taxis et voitures de police. Sur les voitures privées, souvent on aperçoit un petit drapeau américain. Quel patriotisme ! Phénomène que j'avais déjà remarqué à Milwaukee.
Anna m'emène à chinatown, un vrai quartier chinois avec tous les signes extérieurs de chinois : porte et boutiques de gadgets rouges et verts flashy. On admire le mondialement connu "cable-car" en passant. Il s'arrête au milieu des croisements pour faire le plein des passagers. Et en bas de la descente, il faut lui faire faire demi-tour en le poussant.
On finit la journée par des courses à Old Navy et 21 forever. 2 boutiques enormes (sur plusieurs étages) de vêtements, très à la mode, pas chères. Je fais le plein de pantalon et petits-hauts avant de rentrer en France.
Samedi
Brunch à l'américaine chez Mill's Millies, dans le jardin au fond. Dernière petite promenade, dernières cartes postales (sorry pour ceux qui la recevront après mon retour donc) et retour à l'aéroport. Immense, bien organisé, propre, pas de foule, un peu à l'image des stations de métro vues précédemment. 11h d'avion, 4 films (dont un avec l'actrice des Gilmore !), 2 repas assez ragoutants, j'ai mal aux fesses. Et je retrouve la grisaille parisienne qui après SF paraît encore plus grise, surtout quand on débarque à Roissy au Terminal 1.
Et la voilà en entier cette fameuse chanson que j'ai continué à fredonner (premier refrain et couplet puisque ce sont les seuls que je connaissais par coeur) dans l'avion pendant tout le trajet de retour. Maxime Le Forestier a vraiment réussi à donner l'ambiance de la ville.

C'est une maison bleue
Adossée à la colline
On y vient à pied
On ne frappe pas
Ceux qui vivent là
Ont jeté la clé

On se retrouve ensemble
Après des années de route
Et on vient s'asseoir
Autour du repas
Tout le monde est là
A cinq heures du soir

Quand SAN FRANCISCO s'embrume
Quand SAN FRANCISCO s'allume
SAN FRANCISCO
Ou êtes vous
Lizzard et Luc
Psylvia
Attendez-moi

Nageant dans le brouillard
Enlacés roulant dans l'herbe
On écoutera Tom à la guitare
Phil à la kéna jusqu'à la nuit noire
Un autre arrivera
Pour nous dire des nouvelles
D'un qui reviendra dans un an ou deux
Puisqu'il est heureux on s'endormira

Quand SAN FRANCISCO se lève...
Quand SAN FRANCISCO se lève...

C'est une maison bleue
Accrochée à ma mémoire
On y vient à pied
On ne frappe pas
Ceux qui vivent là
Ont jeté la clé
Peuplée de cheveux longs
De grand lits et de musique
Peuplée de lumière
Et peuplée de fous
Elle sera dernière
A rester debout

Si SAN FRANCISCO s'effondre...
Si SAN FRANCISCO s'effondre...

tutu

Petit guide touristique de Milwaukee et ses environs- en cours de construction
A entendre : ses nombreux festivals de musique en mai, juin, juillet et entre autre la summerfest.
A voir : Lake michigan, lake Makatawa, brewery, Ville de Madison a l'ouest - très jolie jolie coincée entre ses 2 lacs.
Des restaus dans les environs de Waukesha : Louise's (italian), Famous Daves (BBQ), Chen Wan (chinois), Silver Spot, Jerry's Old Town, Pedro (mexicain), Packing House, Port d'Hamburg, Gaust House (german) - se trouve sortie "T" south sur la 94 west, ...
Pour sortir : "Safe house" évidemment, au centre de Milwaukee. et puis d'autres pubs. Prés de waukesha le Charcoal Grill - sur Morland Road côté Sud de l'894
Faire des courses pas chères : plusieurs outlet sur l'autoroute entre Chicago et Milwaukee. Dont Gurnee mills, énorme entre les 2 péages, ou bien encore sortie 347 on trouve Nike, Timberland, etc...
toto titi tutu

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